Alors quoi? Le vote des Neuchâtelois à propos du Gothard, le 28 février, aura-t-il oui ou non des conséquences sur l’appui fédéral escompté par le canton pour ses propres projets routiers? Et si oui, les Neuchâtelois ont-ils intérêt à accepter ou à refuser les 3 milliards de francs prévus pour la réalisation d’un deuxième tube routier entre les cantons d’Uri et du Tessin?
Ces deux questions ont inévitablement été abordées, hier, lors de la conférence de presse donnée par le groupe neuchâtelois «Non au 2e tunnel au Gothard». Cela par la voix de trois intervenants issus d’horizons politiques différents: la gauche avec le conseiller aux Etats socialiste Didier Berberat, le centre avec le Laurent Jospin, membre du comité directeur cantonal des Vert’libéraux, enfin la droite avec le député UDC Pierre Hainard.
Des projets plus urgents
Tous trois ont d’abord dit qu’ils soutenaient fermement le projet Neuchâtel Mobilité 2030, également soumis...