«Die Weltwoche» dénonce un putsch contre Legrix

Un soutien pour Jean-Charles Legrix. L'hebdomadaire zurichois «Die Weltwoche», proche de l'UDC, a consacré un article au, selon le journaliste zurichois, "putsch" dont aurait été victime l'élu.

30 août 2013, 18:43
Le conseiller communal sans portefeuille Jean-Charles Legrix sera-t-il appelé à démissionner, même à mots couverts, par son propre parti?

«Protokoll eines Putsches», le titre d’Alex Baur dans le dernier numéro de «Die Weltwoche» (disponible en français sur le site http://www.lesobservateurs.ch/) indique tout de suite le ton de l’article qui explique que le conseiller communal UDC n’est en fait que la victime d’un putsch ourdi par le chef du service de la voirie, Joseph Mucaria avec le soutien des autres membres de l’exécutif. Un putsch destiné à éliminer celui qui voulait, comme l’écrit Alex Baur, «moderniser et mettre au pas un service géré depuis des décennies par les mêmes coteries de fonctionnaires». 

Selon le journal alémanique, le chef du service de la voirie aurait joué un rôle trouble dans la dénonciation à la télévision suisse romande d’un soit-disant «abus de privilège» de Legrix, révélé en 2012 et concernant des travaux confiés à la menuiserie communale: «Un fonctionnaire impliqué dans une telle intrigue contre son supérieur serait normalement licencié sur le champ», écrit la «Weltwoche». «Mais dans l’administration très syndicalisée de La Chaux-de-Fonds, les choses ne sont pas si simples.»

Le journaliste zurichois tente par ailleurs de démonter point par point les reproches aboutissant aux accusations de «harcèlement moral» auxquelles aboutit l’audit de celle qu’il appelle «l’experte en sexisme», Céline Pasche. Selon le journaliste, son rapport serait intitulé «Audit juridique», alors que «ses écrits ont autant de points communs avec la jurisprudence que l’ancienne République démocratique allemande en avait avec la démocratie.» 

Alex Baur constate également que Jean-Charles Legrix ne peut même pas compter sur son propre parti qui «prend déjà prudemment ses distances». Il rapporte les propos d’un membre de l’UDC qui évoque, en haussant les épaules, une «exécution politique».