Votre pain quotidien est peut-être fabriqué à partir de blé cultivé...dans les vallées de La Brévine ou des Ponts-de-Martel. Poisson d’avril? Non, moisson de septembre!
Aussi étonnant que cela puisse paraître, des agriculteurs des Montagnes neuchâteloises achèvent leur récolte de blé, d’orge et d’épeautre destinée aux minoteries. Ces céréaliers, au nombre d’une petite dizaine, sont en majorité des apôtres de l’agriculture biologique. La culture de blé panifiable au-dessus de 1000 mètres d’altitude semble de prime abord contre nature. Eh bien non! Entre La Chaux-de-Fonds et La Brévine, quelques dizaines d’hectares de terre sont dédiés à la culture de l’or jaune et autres épeautre, seigle et orge entrant dans la composition du pain.
A entendre Aloïs Cachelin, conseiller technique à la Chambre neuchâteloise d’agriculture et de viticulture, la production céréalière dans les Montagnes relève, sinon de la mission impossible, à tout le moins d’un défi particulièrement audacieux. «Toutes les céréales...