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De la droite à la gauche, la carte se lit de Legrix à Horisberger

Jour J-8 pour les élections fédérales. Après avoir dessiné le profil politique de chacun des candidats neuchâtelois, nous dressons la carte de l'ensemble. Ainsi apparaît leur sensibilité politique sur deux axes. Le classique gauche-droite et le plus inédit libéral-conservateur. Au bilan, plusieurs confirmations, mais aussi quelques surprises. Les partis dits de droite sont-ils vraiment à droite? Les candidats qu'on imagine à gauche se situent-ils vraiment à gauche? La «smartmap» représentée ci-contre nous permet d'en avoir le c?ur net. Elle place candidats et partis neuchâtelois en lice sur une carte politique définie par deux axes: gauche-droite et libéral-conservateur.

14 oct. 2007, 12:00

Les ellipses de couleur représentent le positionnement des candidats au Conseil national par parti. La taille des cercles indique la dispersion au sein de chaque formation: une petite ellipse traduit une grande homogénéité d'opinion dans le parti. On peut observer ce phénomène à gauche, où les partis sont par ailleurs concentrés sur unen surface réduite. A contrario, à droite, la concentration est moins importante. Ecologie libérale se distingue, en tant que mouvement, par une forte dispersion (comme le Parti libéral), mais aussi, malgré son nom, par un positionnement moins libéral sur l'axe vertical que le PDC, le Parti radical et les libéraux. L'UDC et le Parti évangélique se démarquent plus encore. Plus à droite pour le premier, plus à gauche pour le second.

Les candidats au Conseil des Etats sont représentés par des points blancs. On constate que le Vert Blaise Horisberger est le candidat le plus à gauche de la carte, plus à gauche, même, que le popiste Denis de la Reussille. Dont la position, il est vrai, est aussi éloignée des deux autres popistes, qui figurent sur la liste POP-Sol au National. Les candidats UDC et PDC se démarquent eux aussi assez nettement de la moyenne de leur formation. Les premiers, à l'instar de Jean-Charles Legrix, sont un peu plus à droite. Les seconds - à l'image de Vincent Martinez - un poil plus à gauche. Si le duo socialiste se recentre aussi un peu, la libérale Sylvie Perrinjaquet et le radical Didier Burkhalter sont dans l'ellipse de leur parti.

Mais, globalement, si on observe une indépendance plus ou moins grande au sein des différentes formations, il n'y a pas de réelles surprises. Chacun est à sa place sur l'échiquier politique. / VVT

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