Le magazine «Générations» s'appelle désormais «Générations Plus». Ce changement de nom s'accompagne d'une cure de jouvence pour le mensuel romand. Son deuxième numéro, qui sort lundi 27 avril, met à l'honneur les villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds.
«Nous avons dressé le palmarès des communes qui aiment bien les aînés», explique Jean-A. Luque, rédacteur en chef de «Générations Plus». «Nous avons fait parvenir un questionnaire à 137 communes romandes. Il abordait des thèmes comme la prise en charge hospitalière, les transports, l'offre culturelle, etc.» Sans dévoiler le résultat final, Jean-A. Luque souligne néanmoins que sur les 135 communes qui ont répondu à l'enquête, les deux neuchâteloises s'illustrent particulièrement.
Avec sa nouvelle formule, le magazine «Générations Plus» vise un public plus large que par le passé. «On rajeunit, oui. Mais on peut aussi se demander si ce n'est pas plutôt notre lectorat qui reste jeune plus longtemps. L'élastique s'est rallongé. Avant, à 50 ans vous étiez vieux, et maintenant vous vous trouvez dans la force de l'âge.»
Le magazine qui compte quelque 32 000 abonnés mise désormais plus sur les liens entre générations, comme l'explique son rédacteur en chef. «Nous nous adressons aux couples dont les enfants sont en âge de quitter le nid. Qui retrouve du temps libre et qui ont des envies. Avant, vous aviez la responsabilité de vos enfants et maintenant vous avez celle de vos parents.» Le lien entre petits-enfants et grands-parents n'est pas laissé de côté, poursuit Jean-A. Luque. Sans renier ce qui a fait son succès depuis 1970, le magazine, qui s'appelait alors «Aînés», propose une nouvelle ligne graphique mais aussi de nouvelles rubriques.
Des cahiers de fiches pratiques qui traitent de droit, de médecine et d'autres questions en liens avec la santé et le bien-être sont venus se greffer. Une rubrique réservée à la sexualité a également fait son apparition.
«Générations Plus», numéro 2, lundi 27 avril