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Bryan Falaschi en route pour ses deuxièmes Mondiaux

Le Chaux-de-Fonnier Bryan Falaschi (18 ans) participe à ses deuxièmes Mondiaux de cyclocross. En République tchèque, l'Italien tentera de faire de son mieux en M23.

30 janv. 2010, 04:15

«Je me suis fait une frayeur le week-end dernier en Hollande. Je suis tombé dans une barrière: j'ai été touché aux côtes et au bassin. Ma main gauche m'a fait beaucoup souffrir ces derniers jours.» Bryan Falaschi (18 ans) est jeune, mais connaît déjà bien les aléas du cyclocross. Après cette chute en Coupe du monde, il n'a pas peur de repartir à l'assaut des Mondiaux.

Dans la ville de Tabor - située à quelque 100 km au sud de Prague -, le Chaux-de-Fonnier devra s'accrocher. «Je participe à mes premiers championnats du monde en M23», signale-t-il. «Cela va être très dur. J'essayerai de faire de mon mieux.»

Pour sa première saison en moins de 23 ans, le membre de l'équipe d'Italie est tout heureux d'être du voyage. «Je visais une place dans les cinq premiers lors des championnats d'Italie», rappelle-t-il. «Mon deuxième rang m'a plus que comblé. Cela m'a permis de me qualifier pour le rendez-vous mondial.»

Avec un podium sur le circuit italien de cyclocross (5e au général), Bryan Falaschi a parfaitement digéré son changement de catégorie. «J'ai effectué un gros saut», estime-t-il. «J'ai gagné en puissance et en vitesse. Je tiens plus longtemps le rythme des meilleurs alors que l'allure est plus rapide. Nous roulons environ à 32 km/h de moyenne pendant 60 minutes lors de chaque course. C'est trois km /h plus vite qu'en juniors.»

Pour rester dans le coup, l'Italien de La Chaux-de-Fonds ne ménage pas ses efforts. «Je m'entraîne pendant une quinzaine d'heures chaque semaine», calcule-t-il. «Je consacre plus de temps à mon sport, je consens plus de sacrifices.»

Bryan Falaschi ne fait pas que rouler, il court et il nage aussi. «J'essaie de fortifier ma musculature dorsale», explique-t-il. «La course à pied fait également partie de la préparation du cyclocross. Je monte pas mal d'escaliers.»

Tout ça pour être en forme cet après-midi sur l'exigeant circuit de Tabor. En République tchèque, le Chaux-de-Fonnier s'attend à rencontrer des conditions difficiles sur un circuit exigeant de 3100 mètres à parcourir durant au moins 50 minutes. Ce qui ne le dépaysera pas trop de sa ville natale. «L'année passée, j'avais pris la 17e place en juniors. J'essayerai de m'accrocher le plus longtemps possible en M23. Après, on verra bien.» Ce membre du Team Selle Italia en cyclocross, et du Team Giant en VTT, s'accordera deux ou trois semaines de vacances après ces Mondiaux. Ensuite, il enfourchera son VTT pour préparer la saison qui s'annonce. «J'adore les deux disciplines», confie-t-il. «Quand la saison de VTT se termine en octobre, je me réjouis de pouvoir faire du cyclocross. C'est l'inverse maintenant.» Ah quand la passion du vélo vous tient… /JCE

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