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Braspor fête ses 60 ans

Depuis 1946, la société fondée par Albert Dubois produit des bracelets en cuir pour l'horlogerie. Aujourd'hui, son petit-fils Alain est aux commandes d'une entreprise saine et indépendante L'année 2006 est à marquer d'une pierre blanche pour Braspor, manufacture de bracelets montres en cuir et de maroquinerie. Elle fête ses 60 ans d'existence (voir encadré). A la tête de l'entreprise depuis 1998, Alain Dubois est le représentant de la troisième génération de la famille fondatrice.

05 févr. 2006, 12:00

Il est arrivé aux commandes à une époque difficile, ce qui, selon lui, «permet d'avoir des armes pour le futur». Première tâche: recentrer la marque sur les segments moyen et haut de gamme. Un objectif qui n'aurait pas pu être atteint «sans la confiance de gros clients qui ne nous ont pas abandonnés», dit Alain Dubois.

«Nous n'avons pas l'intention de quitter La Chaux-de-Fonds»

Braspor est en mesure de répondre aux attentes de la clientèle grâce à ses trois sites de production: La Chaux-de-Fonds, le Portugal et la Chine. Selon le besoin des clients, le prix, la capacité de production ou le volume, la société fabriquera les bracelets sur l'un d'eux. La Chine est active pour le moyen de gamme, la Suisse et le Portugal pour le moyen et haut de gamme.

«Nous sommes cohérents sur le portefeuille commercial et répondons à 95% à la clientèle horlogère suisse», souligne Alain Dubois. «Si une entreprise a besoin de 20 bracelets, nous pouvons réagir très rapidement», renchérit son père Francis. Ce dernier a passé la main «de manière intelligente et bien préparée», dit son fils.

Dans le domaine du bracelet cuir, la concurrence est essentiellement française. Braspor ne se limite toutefois pas au domaine de l'horlogerie. «Nous faisons aussi de la petite maroquinerie», souligne Alain Dubois.

Cette activité représente, pour l'instant, 15% du chiffre d'affaires. Du porte-clés au coffret de luxe, la production est large. A terme, l'objectif est d'équilibrer bracelet et maroquinerie. «Une activité hors horlogerie, ça nous sécurise», confie le directeur. Tout en ajoutant: «C'est un développement cohérent et maîtrisé. Nous y allons pas à pas.»

A La Chaux-de-Fonds, Braspor compte une trentaine de collaborateurs. Ils sont environ 500 en Chine. Quant au site portugais, inauguré il y a moins de douze mois, il compte près de 30 employés. «Nous n'avons pas l'intention de quitter La Chaux-de-Fonds», assure Alain Dubois.

En terme de production, la naissance d'un bracelet requiert la maîtrise de multiples compétences. Il est le résultat de plus de 40 opérations manuelles. Elles allient le doigté du chirurgien et la délicatesse de l'orfèvre. A cela s'ajoute la sélection des cuirs. «Elle se pratique à la source auprès de tanneries référencées. La qualité irréprochable des peaux est le critère de choix dominant», dit-on chez Braspor.

De l'alligator au lézard, en passant par l'autruche ou le galuchat, il y en a pour... toutes les peaux. / DAD

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