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Boris Cyrulnik face aux "épidémies" de religiosité qui frappent les jeunes

Jeudi 25 février au Club 44, à La Chaux-de-Fonds, Boris Cyrulnik évoquera sa "rage de comprendre" à travers l'histoire de la psychanalyse et son propre parcours.

19 févr. 2016, 21:51
/ Màj. le 20 févr. 2016 à 07:00
Boris Cyrulnik.

A 11 ans, Boris Cyrulnik voulait devenir psychiatre pour trouver une explication rationnelle à la folie du nazisme. Le gamin à l’enfance fracassée par la guerre, fils d’immigrés juifs déportés, espérait soigner le diable, cet «ange devenu fou».

Quelque 60 ans plus tard, le célèbre médecin des âmes, auteur de nombreux best-sellers, se méfie toujours autant des idées linéaires, trop belles, trop simples, trop confortables pour être éclairantes. Que ce soit l'Inquisition chrétienne, la peste brune nazie ou aujourd'hui les phénomènes de radicalisation  chez les jeunes, il compare les  dérives totalitaires à des épidémies qui se propagent aussi vite que le virus de la grippe.

«J’ai commencé ma vie en subissant un langage totalitaire et au dernier chapitre de mon existence, je vois réapparaître un autre langage totalitaire», relève l'illustre neuropsychiatre, non pas désabusé, mais profondément triste et inquiet. Un entretien à lire dans L'Express et L'Impartial du samedi 20 février.


Infos pratiques:
La conférence: Club 44, La Chaux-de-Fonds, jeudi 25 février à 20h15 (la conférence est complète mais ès la mi-mars, il sera possible de la visionner sur le site www.club-44.ch, onglet médiathèque).
A lire: «Les âmes blessées - Mémoires» tome 2, par Boris Cyrulnik, Odile Jacob 2014.

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