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Antoine Grandjean lâche son mandat, les libéraux présentent Alain Ribaux

Le directeur de la Police de la Ville de Neuchâtel, Antoine Grandjean, ne sollicitera pas un troisième mandat en avril prochain. Pour lui succéder, le Parti libéral présente d'ores et déjà son champion: l'actuel juge cantonal Alain Ribaux. Le Parti libéral de la ville de Neuchâtel a pris tout le monde de court. Hier, dans un salon de l'hôtel Beaulac, il a lancé la campagne des élections communales. L'information du jour: Antoine Grandjean ne briguera pas un nouveau mandat.

12 janv. 2008, 12:00

L'actuel directeur des Services industriels, de la Police et de la Police du feu a décidé, selon les termes consacrés, de «réorienter sa carrière». Sans, avoir encore en vue, a-t-il précisé, rien de précis. «J'arrive à un âge - 49 ans - où il est propice de se lancer de nouveaux objectifs.»

Dressant un bilan de ses huit ans passés à l'exécutif de la Ville, Antoine Grandjean a insisté sur le plaisir qu'il a eu à exercer sa fonction. D'autant, se réjouit-il, qu'on a largement reconnu ses qualités de «sérieux, compétence et rigueur».

Alain Ribaux, qui aura 46 ans le 24 février prochain, est sur les starting-blocks. Le parti a décidé de le présenter d'emblée comme tête de liste «pour que cela soit clair pour l'électeur», explique Caroline Gueissaz, présidente de la section Ville de Neuchâtel. Avec l'élection à la proportionnelle, explique-t-elle, «il est important que les citoyens sachent que la personne que nous présentons est réellement disposée à assumer le poste». Et le parti ne voulait pas non plus jouer la tactique du sortant qui se représente pour lâcher son poste au profit d'un vient-ensuite. Les choses ne sont pas bloquées pour autant, précise-t-elle. La liste pour le Conseil communal comprendra cinq noms et l'électeur tranchera.

Présenté par Caroline Gueissaz comme un représentant de la «sensibilité libérale humaniste chère à [son] parti», Alain Ribaux met en avant ses «vingt ans au service de la collectivité» et sa capacité à trancher: dans ses fonctions de juge, il estime avoir «pris environ 18 000 décisions».

«Je suis tenant d'un libéralisme populaire», ose-t-il. En écho, Caroline Gueissaz précise le sens de cette candidature: «Nous aimerions prendre cette position d'une droite pas conservatrice et à qui l'écologie ne pose aucun problème.»

Les stratèges libéraux sont conscients que rien n'est jamais joué d'avance. «Nous allons tout faire pour conserver le siège», dit Alain Ribaux, «mais les temps sont passés où l'on pouvait partir gagnants».

Né dans le bas du canton et y habitant, Alain Ribaux a accompli la majeure partie de sa carrière dans le Haut, comme président du Tribunal de district de La Chaux-de-Fonds, de 1991 à 2007. Depuis septembre dernier, il est juge cantonal.

Sur le plan politique, il avait sollicité les suffrages des électeurs lors des élections au Conseil national en 2003, sur la liste Jeune génération libérale, où il était sorti en tête de liste. / LBY

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