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Alors, racontez-nous...

A la fin d'une tournée marquant le 30e anniversaire de sa création, l'Octuor vocal de Sion s'est arrêté dimanche en l'église du Sacré-Coeur, à La Chaux-de-Fonds. Des chansons, des mots, du plaisir, c'est en rires, en communion musicale, en métamorphose des goûts que s'est déroulée cette joyeuse rencontre.

28 nov. 2006, 12:00

Les balises? Elles touchent - un peu - la musique orthodoxe de Rachmaninov, la musique religieuse de Francis Poulenc, qui, par les «Quatre prières à saint François d'Assise», révèle des merveilles. Mais l'heure n'était pas à la prière, plutôt au souvenir. Le temps de s'habituer à l'acoustique réverbérante du lieu, l'auditoire a parcouru tous les styles qui ont marqué l'existence de l'octuor.

L'abbé François-Xavier Amherdt, son fondateur et directeur, a présenté avec humour ses basses, barytons, ténors et contre-ténors, tous solistes selon les arrangements. Pas facile de passer d'un style à l'autre, de «L'Echo» d'Orlando di Lasso, à la «Truite» de Schubert et ses dérivés vers la youtse, de «La Montanara» chanté en italien, à la chanson créole, jusqu'au «Voyage» de Michel Hostettler s'éloignant de la tonalité, pour atteindre Elvis Presley, le negro spiritual ou Nino Ferrer: mes amis, quel programme! Et on en oublie l'opéra, l'irrésistible «Männerchor de Steffisburg»...

Subtils arrangements

C'est là que réside le secret de l'audience de l'Octuor vocal de Sion, dans ses subtils arrangements musicaux bien sûr, mais surtout dans son naturel. Sans jouer les stars, les huit chanteurs se racontent par petites touches, tout en dévoilant un peu de leur humanité à chaque chanson.

Comme l'a dit le président de paroisse, Christian Georges, en saluant l'auditoire, l'église du Sacré-Coeur - et son grand orgue romantique - a aussi une vocation culturelle. / ddc

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