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Agressé pour avoir défendu une passagère entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds

Un quadragénaire chaux-de-fonnier, victime d'une agression dans le train Neuchâtel - La Chaux-de-Fonds s'est confié lundi dernier devant le tribunal des Montagnes. Le prévenu, qui risquait jusqu'à un an de prison ferme, ne s'est pas présenté. Selon la juge, il ne se trouverait plus en Suisse.

09 avr. 2015, 14:17
Interruption sur la ligne Chambrelien - Les Geneveys-sur-Coffrane.

Le plaignant devait se sentir bien seul lundi dernier, devant le tribunal des Montagnes. Dans cette affaire d'agression ni la seconde plaignante, ni l'accusé n'avait fait le déplacement. "Selon nos informations, le prévenu ne se trouve plus en Suisse à l'heure actuelle", a fait savoir la juge Noémie Helle.

Les faits pour lesquels il était jugé remontent au 3 septembre dernier. Amaury (prénom d'emprunt) s'assied dans le train Neuchâtel - La Chaux-de-Fonds. Très vite, il remarque un individu, visiblement ivre, tenant une bière à la main. Cette personne, notre accusé, s'installe dans le bloc de siège derrière Amaury. "Il a commencé à embêter la passagère assise derrière moi (réd: seconde plaignante dans cette affaire). C’était de la contrainte. Je me suis alors retourné pour prendre sa défense et c’est parti en cacahuètes", se remémore Amaury. "Ça a été le trajet Neuchâtel - La Chaux-de-Fonds le plus long de ma  vie."

Durant près d'une demi-heure, Amaury et la passagère subissent les insultes et les menaces du prévenu. "Il est allé jusqu'à donner des coups dans le siège à 40 centimètres de ma tête", souligne le plaignant. Heureusement, plus de peur que de mal au final. Mais l'angoisse était bien là. "On se demande si on va se prendre un coup, oui." Quant à la passagère? "Elle était très effrayée bien sûr."

Le prévenu, également sous le coup d’une accusation pour séjour illégal en Suisse, risquait jusqu’à 12 mois de prison ferme, sous révocation d’une liberté conditionnelle accordée en août dernier. Mais vu son absence, l’audience s’est conclu rapidement. "Vu la situation il n’est pas possible de rendre ne serait-ce qu’un dispositif séance tenante", a déclaré la juge. 

 

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