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Affaire Legrix: pas de recours de l'intéressé mais l'affaire n'est pas close

Jean-Charles Legrix a déclaré dimanche sur les ondes de la RTS vouloir "recommencer à travailler et penser à autre chose".

19 janv. 2014, 13:54
Jean-Charles Legrix, face à la presse, à La Chaux-de-Fonds, chez lui, le 19 août dernier.

Jean-Charles Legrix ne contestera pas la répartition des dicastères décidée par ses collègues du Conseil communal de La Chaux-de-Fonds. Il entend "recommencer à travailler et penser à autre chose", ainsi qu'il l'a déclaré sur les ondes de la RTS. Mais l'affaire n'est pas close, une plainte et un recours au Tribunal fédéral ayant été déposés.

Commentant cette information du "Matin Dimanche", l'élu UDC a indiqué avoir pris cette décision "pour plusieurs raisons". Il entend tenir compte du ras-le-bol de la population, de même que des soucis de ses nouveaux subordonnés. M. Legrix a également invoqué ses frais d'avocat et la lassitude.

L'affaire va néanmoins se poursuivre sur le plan juridique. A peine de retour aux affaires, Jean-Charles Legrix s'est vu attaqué en justice par Joseph Mucaria, chef de la voirie. Celui-ci a déposé à son encontre une plainte pénale pour diffamation et calomnie.

L'employé communal, en conflit avec son ancien magistrat de tutelle, avait laissé entendre plusieurs fois qu'il se réservait cette possibilité, jugeant que ce dernier avait tenu des accusations mensongères contre lui.

Pour mémoire, Jean-Charles Legrix a repris le travail la semaine dernière après avoir été privé durant plusieurs mois de son dicastère à la suite de la publication, au mois d'août, d'un audit l'accusant de harcèlement moral sur certains collaborateurs. Des accusations que l'intéressé conteste.

Le Tribunal cantonal a jugé que cette mise à l'écart était excessive. Le Conseil communal a donc procédé à une nouvelle répartition des départements, imposant à Jean-Charles Legrix le dicastère de la sécurité, des énergies et du tourisme.

Ses quatre collègues contestent toutefois le verdict du Tribunal cantonal et ont porté le dossier devant le Tribunal fédéral, pour que celui-ci détermine ce qu'un exécutif peut faire dans ce genre de situation.

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