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A quand plus de crèches?

Dans le but d'améliorer la prise en charge des enfants, la loi sur les structures d'accueil de la petite enfance projette d'étendre la prise en charge des enfants. 300 places pourraient être créées prochainement Opération séduction et marathon informatif pour Roland Debély. Durant toute la journée d'hier, le conseiller d'Etat a sillonné «son» canton, à la rencontre des directrices de crèches, parents, entrepreneurs et autres enfants, afin de définir des priorités. Sans oublier les historiens: un crochet par l'exposition «Garder les plus petits: la naissance d'une crèche neuchâteloise», visible jusqu'au 31 janvier aux Galeries de l'histoire, histoire de rappeler que le canton de Neuchâtel a fait oeuvre de pionnier, en ouvrant sa première crèche en... 1874!

22 janv. 2006, 12:00
Pour l'accueil parascolaire

Objectif de la journée? «Le Conseil d'Etat a délivré, ces derniers mois, des messages difficiles, liés aux restrictions budgétaires. Mais nous souhaitons montrer que nous avons aussi des projets de société, comme celui de trouver des solutions pour la prise en charge des enfants», explique Roland Debély, de la crèche Au clair de lune, à La Chaux-de-Fonds, alors qu'un bambin trottine à ses pieds.

Dans son collimateur, il y a surtout la révision complète de la loi cantonale sur les structures d'accueil de la petite enfance, en vigueur depuis... 2001. «Cette nouvelle loi a généré toute une série de mécontentements, liés aux lourdeurs administratives, par exemple. Nous voulons la simplifier», souligne le conseiller d'Etat.

Simplifier, pour créer et non pas pour économiser: «Ce projet fait partie de nos objectifs prioritaires. Avec, en ligne de mire, l'accueil parascolaire». Des structures encore trop peu nombreuses qui permettraient d'assurer la prise en charge des enfants non pas de 0 à 6 ans, mais jusqu'à 12 ans. «Ce type de prise en charge nécessite moins de personnel que pour les tout-petits», note Christian Fellrath, chef du service des mineurs et des tutelles.

Mais la réforme pourrait aussi entraîner des changements dans le financement: les entrepreneurs entendus hier matin par le conseiller d'Etat n'ont pas caché leur volonté d'être traités en partenaires, manifestant un réel intérêt pour de telles structures, générant aussi, à terme, des retombées positives pour l'économie.

Si l'idéal table sur 7000 places, Christian Fellrath estime à «4000» le nombre de places nécessaires aux demandes dans le canton de Neuchâtel. «Ce serait un standard raisonnable, mais le Conseil d'Etat avait fixé l'objectif à 2000 places en 2001. Et nous en sommes encore loin».

Et comme «la nouvelle évaluation des besoins» n'a pas encore été menée, Roland Debély réserve pour l'heure son estimation. Et souhaite que la révision de la loi sur l'accueil de la petite enfance soit sous toit «au 1er janvier 2007. Même si je suis conscient que cet objectif est ambitieux!» / FLH

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