Ce vendredi soir, les alentours de la patinoire St-Léonard de Fribourg sont déserts. Seuls deux jeunes patientent sous un panneau vert estampillé Flixbus, s’apprêtant à passer huit heures et demie de car jusqu’à Paris.
Une première pour Marie. Cette Fribourgeoise de 25 ans profite de la ligne Berne-Paris, instaurée par le transporteur le 1er juin dernier, pour rendre visite à un ami. «Je me suis décidée spontanément lundi», confie-t-elle, alors que le car approche.
Pas de wi-fi en Suisse
Cheveux gominés et chaussures lustrées, deux employés en descendent. L’un s’allume une cigarette, l’...