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L'avenir du marché aux puces n'est plus assuré dès 2009

15 oct. 2007, 12:00

Le grand marché aux puces de Paroiscentre aura lieu l'année prochaine, mais ensuite... c'est encore le point d'interrogation. C'est que les locaux de stockage établis précédemment à la chapelle des Jeanneret ne pourront plus être utilisés: cette chapelle, désaffectée, a été transformée en maison d'habitation, explique le responsable du marché, Georges Cattin. Ce serait grand dommage de voir disparaître ce marché qui rassemble une foule énorme. La preuve jeudi juste avant l'ouverture, l'esplanade noire de monde devant les portes. Portes qui affichaient le cours de l'euro: 1fr.65, et pourtant «il est à 1fr.697 aujourd'hui!», précisait Georges Cattin, en ajoutant malicieusement: «Nos amis frontaliers savent compter. Ils font le change et paient en francs suisses!» Des frontaliers qui d'ailleurs «nous aident énormément. Ce sont des fidèles. Ils sont mordus de la farfouille! Et ils ne bringuent pas beaucoup sur les prix, contrairement à d'autres»... Cela dit, la paroisse fournit aussi à des personnes dans le besoin quasiment de quoi se meubler un appartement pour des sommes des plus modestes. «C'est ce qui me motive le plus, voir qu'on rend service.»

Georges Cattin a pris son poste de responsable en 2003, succédant à Claude Vermot. En 1987, alors que Paroiscentre était encore en construction, Claude Vermot, alors président de la paroisse catholique, avait donné son véritable essor à ce qui était un petit marché fort modeste datant des années 1950. Depuis lors, le bénéfice des ventes est affecté au remboursement du prêt LIM pour Paroiscentre.

Mais d'où viennent ces meubles, frigos, fours à micro-ondes, ces stands de vaisselle, ces vêtements et bibelots qui font le bonheur d'une clientèle de toute sorte, des familles modestes aux dames à petit chien? «On nous demande de vider des appartements au décès de personnes âgées ou lors d'entrées en EMS», explique Georges Cattin. «Parfois, on nous demande même de nettoyer l'appartement, mais ça, on ne le fait pas!» Il peut compter sur quelque 80 bénévoles lors du marché, mais pendant toute l'année, on tourne à cinq pour aller récupérer et stocker le matériel, et l'âge vient aussi: la moyenne est au-dessus de 70 ans. Autant dire que des forces jeunes seraient les bienvenues. / cld

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