L'abattoir régional des Ponts-de-Martel se porte bien «mais il faut garder l'il attentif: le contexte est tendu». Tel est le message qui s'est dégagé de la récente assemblée de la société coopérative de l'abattoir, sous la présidence de Daniel Geiser. Celui-ci, directeur adjoint de Prolait, avait repris le flambeau l'an dernier des mains de Jacques-André Choffet.
L'objectif, pour l'abattoir régional, était d'atteindre 850 tonnes de viande l'an dernier. Obectif atteint, avec 860 tonnes. Le président est certes satisfait, en restant prudent. «L'enjeu est de pouvoir garder les tarifs tels quels, dans cet environnement où les coûts augmentent. Si on ne rationalise pas, on devrait augmenter les tarifs, mais nous, nous faisons le contraire. L'objectif, c'est d'être concurrentiel sur la place. On est dans la cible, mais nous ne pouvons nous permettre d'augmenter nos tarifs.» Cette rationalisation passe par une augmentation des tonnages. Mais «nous augmentons de 20 à 30 tonnes par année. Si cela continue, nous assurons l'avenir».
A signaler que l'abattoir, de petite capacité jusqu'en 2005, est passé depuis 2006 à un abattoir de grande capacité. Ce qui implique de nombreuses normes fédérales à respecter, notamment en matière d'hygiène. Soit dit en passant, les quelque 9000 bêtes abattues annuellement comptent 7500 porcs: le saucisson neuchâtelois est un produit-phare!
Le gérant Olivier Benoît était entré en fonction en 2001, au début de toutes ces restructurations qu'il a contribué à mener à bien. Aujourd'hui, il va donner une autre orientation à sa carrière et son poste est repris dès le 1er mai par le Ponlier Johnny Schneiter, titulaire d'un CFC de boucher. /cld