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Hold-up avorté aux Brenets

21 janv. 2008, 12:00

«Ils étaient plusieurs en tout cas, assez nombreux et se sont éparpillés dans la nuit», dit le commissaire Pierre-Louis Rochaix de la police cantonale neuchâteloise. Vers 3h30 dans la nuit de samedi à dimanche, l'alarme effraction automatique de l'usine Baume & Mercier s'est enclenchée. Une société de sécurité privée ainsi que la police cantonale se sont immédiatement rendues sur les lieux. A l'arrivée des policiers, plusieurs personnes ont pris la fuite et n'ont pu être interpellées.

Après avril et septembre 2007, c'est la troisième fois que la société Baume & Mercier est victime de cambrioleurs. «L'intervention des forces de l'ordre a empêché les voleurs d'emporter leur butin. Une enquête est en cours et déterminera si cette affaire peut être mise en relation avec d'autres cas similaires», indique la police cantonale dans un communiqué diffusé hier.

«Afin de retrouver les fuyards, un important dispositif comprenant une quarantaine de gendarmes français, suisses ainsi que des gardes-frontière a été mis en place dans le secteur et un hélicoptère de la gendarmerie française a survolé la zone frontière sans succès.» La collaboration avec la gendarmerie française «a très bien fonctionné», se réjouit le commissaire. «Nous avons de très bons contacts avec eux.»

La proximité des Brenets avec la frontière pourrait jouer un rôle, mais les statistiques ne le prouvent pas. En novembre et décembre de l'an dernier, la plupart des cambriolages ont eu lieu au Val-de-Ruz et sur le Littoral. Quant à la présence d'une marque horlogère de luxe, c'est «une cible potentielle», dit Pierre-Louis Rochaix. Au même titre que d'autres dans la région. Girard-Perregaux et le braquage de la villa Marguerite restent dans les mémoires. / dad

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