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Domiciliés en Suisse, ils sont la cible des moqueries sur les frontaliers

Pierre et Nicolas habitent en Suisse depuis deux ans. Pourtant, ces deux Français sont encore catalogués comme étant des frontaliers. Une attitude qui gène.

10 oct. 2014, 17:16
Même installés en Suisse, les citoyens français restent victimes des clichés et de blagues parfois vaseuses.

«Avant de venir habiter en Suisse, je n’étais pas du tout au courant de la relation tendue entre les Suisses et les frontaliers français. Pour moi, les relations franco-suisses étaient bonnes». Pierre et Nicolas (ils préfèrent conserver un certain anonymat pour ce témoignage) sont d’accord sur ce point. Ces deux Français de 26 et 29 ans habitent et travaillent dans le canton de Neuchâtel depuis près de deux ans, mais subissent quotidiennement les remarques désagréables visant souvent les travailleurs frontaliers. 

Il faut se rendre à l’évidence, beaucoup d’entre nous ont déjà pesté dans les bouchons interminables qui paralysent les rues du Locle en fin de journée, comme nous avons tous, un jour ou l’autre, traité de «frouze» un de nos voisins immatriculés dans le département du Doubs. 
Mais si la plupart de ces remarques se font dans un «esprit bienveillant et sur le ton de la rigolade, elles cachent parfois une véritable aversion envers les Français», témoigne Pierre.

Bien qu’ils soient aujourd’hui tous les deux bien intégrés dans la vie neuchâteloise, Nicolas constate une certaine «froideur» suisse. «C’est d’abord les Italiens qui m’ont pris sous leur aile. Il a fallu un an avant qu’un Suisse m’invite chez lui. C’est un peuple assez froid au premier abord. Mais une fois la glace brisée, de vraies amitiés peuvent naîtrent».

Témoignages complets dans notre édition payante de L'Impartial de samedi.

 

 

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