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L’université veut sécuriser le dossier électronique du patient

Un projet, piloté par l’Institut d’informatique, vise à fragmenter des données pour les protéger des intrus.

20 juin 2017, 02:20
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L’Université de Neuchâtel fait du développement des «clouds» – les nuages, ces lieux de stockage externes de données – un des piliers de l’activité de son Institut d’informatique. Objectifs? Empêcher agences de renseignement ou hackers de mettre la main sur ces données et proposer, à terme, un système sécurisé pour le dossier électronique du patient.

Couper une photo en trois parties et stocker ces morceaux – dans les faits, des données aléatoires sous forme de bits informatiques – sur diverses plates-formes publiques, comme Google Drive ou Dropbox. Pris seuls, ceux-ci ne ressemblent à rien. Regroupés, ils permettent aux ayants droit de reconstituer l’image d’origine avec une sorte de clé. On pourrait résumer ainsi une partie des travaux de recherche menés par l’Institut d’informatique de l’Université dans le cadre de trois projets européens, qu’elle pilote. Celui-ci porte le nom de SafeCloud. Pas seulement protéger, «mais aussi éviter qu’ils ne soient touchés»...

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