«Il est plus facile de réunir des fins gourmets que d'organiser un match!» a même plaisanté Sylvio Bernasconi, président du club neuchâtelois. Des politiciens, des gens du sport et même des présidents d'autres clubs, comme Christian Constantin (sous les traits de l'imitateur Yann Lambiel), venu «voir comment ça se passe chez les amateurs» et avec un cadeau de Berne. «Je vous ai amené un petit cadre avec une photo de l'équipe victorieuse de la Coupe de Suisse, histoire que vous voyiez à quoi ça ressemble.» Le «président du FC Sion» se permettra même le luxe d'ironiser à propos de la nouvelle Maladière. «Avec la Coop à l'étage inférieur, si Neuchâtel Xamax n'a plus la Super League, il lui restera au moins la Supercard!» Eclats de rire général, et même de Sylvio Bernasconi. «On est là pour rire et pour faire la fête. C'est fantastique.»
D'autant plus que le repas - gastronomique - a été concocté pour la première fois par le réputé confiseur et cuisinier d'Orbe, Philippe Guignard. «C'est un événement de grande qualité. Je suis très fier d'avoir pu y participer, même si la chose a un petit côté particulier pour le président de Lausanne-Sport que je suis!»
Une journée donc placée sous le signe de la bonne humeur et de l'innovation. «Mais Xamax en Super League, ce n'est pas une innovation, c'est une nécessité!» lançait Philippe Salvi, directeur du club.
Et Yann Lambiel, ou plutôt Patrick Bruel, de rendre hommage en chanson à Gilbert Facchinetti. «Facchi a le droit de faire ça. De s'accrocher à ses vieilles années (...). C'est dur maintenant, de rester sur le banc!» De la bonne humeur et que de la bonne humeur. / DBU