Ses bras sont ballants, presque désarticulés. Ses yeux se lèvent et contemplent longuement le vide morne du plafond de la patinoire. Finalement, un soupir lourd achève de marquer la résignation des vaincus. En milieu de troisième période, alors que le score affichait déjà 4-0, la façon dont Lionel Girardin a rejoint le banc des pénalités aurait très bien pu passer totalement inaperçue.
Ce bref instant saisi au vol, derrière son caractère anodin, résume toutefois à lu...