«J’ai passé six mois en prison en Libye. Nous recevions de la nourriture une fois par jour. Ils nous battaient trois fois par jour. A 10h, 15h, puis avant que l’on dorme. Parfois, on nous forçait à battre d’autres prisonniers (…) Nous sommes partis vendredi dernier. Cela fait maintenant sept jours que je suis en mer. Notre canot était en train de couler, nous n’avions plus d’essence. Nous allions mourir.»
Jeudi soir, au péristyle de l’Hôtel de ville de Neuchâtel. Une petite centaine de pers...