«Allez la journaliste, c’est à ton tour.» Du milieu de terrain, je m’élance en fermant les yeux et en tentant de courir, en direction du but sans perdre le ballon du pied. «Six mètres», me crie une voix devant moi. «Quatre mètres! Faut tirer là!» Dès que j’éloigne mon pied du ballon, je perds tous mes repères. Je tente un shoot en direction de la voix.
J’ouvre les yeux. Mon tir est passé à trois mètres de la cage. «Pas facile hein?», sourit Mathieu Chapuis depuis le but. C’est déjà difficile de marquer les yeux ouverts, alors dans le noir, mission impossible. P...