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Un regard asiatique sur le personnage de la bonne, au centre des tabous

Ming Wong revisite les classiques du cinéma engagé dans une exposition à voir au CAN.

19 nov. 2013, 00:01
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La bonne. Cette figure ambiguë à la croisée des luttes sociales, des tabous et des transgressions. L'artiste de Singapour Ming Wong s'est glissé dans la peau du personnage pour proposer une réflexion sur les rapports entre les classes, les races et les sexes en réinterprétant certaines scènes du cinéma classique de la seconde moitié du 20e siècle. Son travail, qui s'appuie sur la vidéo, l'installation et la peinture, est à découvrir au Centre d'art Neuchâtel jusqu'au 22 décembre.

Intitulée "Travaux domestiques", cette exposition déroutante et engagée est le fruit d'une reconstruction de scènes tirées de films de Pier Paolo Pasolini ("Teorema", 1968), Douglas Sirk ("Imitation of Life", 1958) et Rainer Werner Fassbinder ("Angst essen Seele auf", 1974). Des scènes bien connues des cinéphiles, dont Ming Wong interprète lui-même tous les rôles, tant masculins que féminins, et qu'il déconstruit parfois sur plusieurs écrans, chacun attaché à un personnage. Chacune de ces...

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