«Comme jésuites, nous faisons vu de pauvreté. Nous y réfléchissons beaucoup. Mais ce que signifie vraiment la pauvreté effective, nous ne le savons pas.»
Luc Ruedin a choisi de s'y confronter et s'est engagé dans l'Organisation non gouvernementale Service jésuite des réfugiés (JRS). De retour d'une mission d'un an en Centrafrique, cet enfant de Cressier viendra témoigner, demain soir à 18h30 à la Maison Vallier, de cette expérience.
«Il mettra en relief le sens spirituel de ce travail au service des plus pauvres», relèvent la paroisse catholique, la corporation de Saint-Martin et la commune, organisateurs de la conférence.
Prêtre jésuite et travailleur social, Luc Ruedin a uvré dans un pays «extrêmement pauvre et déchiré par la guerre». Dans cette contrée peu accessible, près de 300 000 personnes sont touchées par les violences. Leurs conditions de vie son déplorables et l'insécurité est totale. Ainsi, peu d'ONG s'y engagent.
Pour cotoyer la «vraie» pauvreté, Luc Ruedin a partagé son quotidien avec des gens qui connaissent la faim, la violence et sont privés de leurs droits fondamentaux.
En un an, il dit avoir constaté que «Dieu est avec les pauvres» et appris qu'en Afrique, l'important c'est «la relation» contrairement à l'Occident où «l'efficacité» prime. /flv