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Suspense hollywoodien pour une fausse alarme

Une fausse alarme effraction à la banque Bonhôte a créé une ambiance de polar à Neuchâtel, lundi soir. Le secteur allant du quai Ostervald aux rues du Bassin, du Musée et Pury a été bouclé et le groupe d'intervention dépêché sur les lieux.

05 août 2009, 06:00

«Une alarme effraction déclenchée dans une banque en dehors des heures de bureau, cela nous a fait craindre le pire. Nous avons envisagé un braquage ou une prise d'otage», explique Pascal Luthi, responsable de la communication de la police cantonale neuchâteloise. Si le pire a été envisagé, l'alarme déclenchée lundi soir à la banque Bonhôte, à Neuchâtel, s'est finalement avérée fausse. Mais l'important dispositif dépêché sur place, quelque 25 policiers dont le groupe d'intervention, a tout de même pris quatre heures pour s'en assurer.

De 20h à minuit et demie lundi, le quartier allant du quai Ostervald aux rues du Bassin, du Musée et Pury, était «zone interdite». Des banderoles de la police encerclaient le périmètre, avec des policiers postés aux quatre coins. A la rue Pury, quelques passants assistent à la scène, sans connaître la raison de ce dispositif impressionnant. Le quartier neuchâtelois prend soudain des allures de film policier, les coups de feu en moins, lorsque l'on aperçoit des membres du groupe d'intervention au loin, avec casque à visière et gilet pare-balles. Ou encore lorsque vers 22h, une voiture déboule nerveusement dans la rue Pury en s'engouffrant sous la banderole. Son conducteur porte une cagoule noire. Un détail qui, sur le moment, fait encore croître le suspense. Mais Pascal Luthi explique que «le groupe d'intervention agit masqué. C'est lui qui est entré dans le bâtiment pour fouiller les quatre étages et le sous-sol». Un engagement standard qui comprenait également un chien.

«En pareilles circonstances, se précipiter dans le bâtiment n'est pas la première chose à faire», rappelle le responsable de la communication. «Nous avons d'abord pris contact avec les responsables de la banque et sécurisé le quartier. Puis, il a fallu joindre tous les employés pour écarter tout doute sur une prise d'otage.» Ce qui explique la durée de l'opération.

La crainte d'une prise d'otage a également incité la police neuchâteloise à mettre ses spécialistes en négociation sur le qui-vive. «Mais aucun n'était sur place», précise Pascal Luthi.

Les raisons du déclenchement de l'alarme effraction restent mystérieuses. Le responsable de la logistique de la banque Bonhôte dit les connaître, «mais pour des raisons de sécurité, je préfère ne pas les détailler. C'était une simple fausse alarme, comme il en arrive dans d'autres bâtiments avec de tels systèmes de sécurité». /ANC

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