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Sans pluie, ça tient mieux

L'ouest de la Pierre-à-Mazel et le giratoire de l'Université ont reçu leur dernière couche de «noir». Sur quelques dizaines de mètres, elle remplace un enrobé fraîchement posé On peut, depuis hier, franchir le nouveau giratoire de l'Université de Neuchâtel et entrer dans la rue de la Pierre-à-Mazel sans avoir l'impression de rouler sur un chemin vicinal. En trois nuits, ouvriers et machines ont en effet posé la dernière couche de revêtement bitumineux entre la rue Ch.-Ed.-Guillaume et le début de l'avenue du 1er-Mars, ainsi que sur l'extrémité est de la rue de la Maladière.

18 nov. 2006, 12:00

Depuis la rue Ch.-Ed.-Guillaume? Il semblait pourtant que, juste avant l'inauguration du centre commercial de la Maladière, le revêtement final de la rue de la Pierre-à-Mazel avait été posé plus loin en direction ouest, le long de la façade nord de l'église rouge. Seulement, l'opération s'était déroulée dans des conditions météo limites. Autrement dit, il pleuvait.

Pas beaucoup au début. «Ce qui a été posé depuis l'extrémité est de la rue jusqu'à la rue Ch.-Ed.- Guillaume était excellent, raconte l'ingénieur communal Antoine Benacloche. Plus loin, les examens ont révélé que la dernière couche n'était pas suffisamment collée avec celle d'en dessous. Il y avait donc un risque de dégradation prématurée, notamment du fait des efforts exercés par les véhicules au freinage. Nous avons donc décidé d'enlever cette dernière couche et d'en reposer une autre.»

«Le surcoût sera pris en charge par la Ville»

La nuit du 23 octobre, c'était l'ingénieur communal qui avait ordonné qu'on poursuive la pose malgré l'arrivée de précipitations plus abondantes, jusqu'à ce que les camions présents sur place soient vidés de leur «noir». «Le surcoût sera donc pris en charge par la Ville, indique-t-il. Il devrait atteindre de 7000 à 8000 francs.»

Un montant à mettre en regard du coût total du revêtement entre le rond-point du Nid-du-Crô et celui de l'Université: environ 300.000 francs. «Faire poser ce qui a dû être finalement enlevé représentait une prise de risque tout à fait normale dans de telles circonstances, assure l'ingénieur communal. Il faut savoir qu'on ne pouvait de toute façon pas simplement renvoyer à la centrale le revêtement amené par les camions. En gros, s'il n'était pas posé, il était perdu.»

La pose de ce revêtement ne signifie pas encore la fin des interventions des entreprises rue de la Pierre-à-Mazel ou sur ses abords. Il faudra encore marquer le tronçon fraîchement goudronné, finir l'intérieur des giratoires, mettre en place la signalisation verticale, finir la sortie nord de la rue Ch.-Ed.-Guillaume et aménager des arrêts de bus. Sans compter l'achèvement de la remise en état de la rue du Littoral et du bas de la rue de Gibraltar. / JMP

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