Le radical Claude-Alain Roth quittera le Conseil communal de Rochefort en avril 2010. Il l'a annoncé hier soir au Conseil général. Mais sans parvenir à enlever aux Verts le sentiment d'être «lésés», depuis deux mois, d'un siège à l'exécutif auxquels leur résultat aux élections communales d'avril 2008 - 22,8% des suffrages - leur donnerait normalement droit.
Ces élections avaient mis Jean-Jacques Aubert en tête des candidats écologistes. L'intéressé n'avait cependant pas pu, pour des raisons professionnelles, reprendre immédiatement le siège laissé vacant au Conseil communal par le départ de son camarade de parti Laurent Debrot. Les Verts et les autres formations avaient alors convenu que le radical Claude-Alain Roth, conseiller communal sortant, resterait à l'exécutif jusqu'au début de cette année.
Problème: en février, Claude-Alain Roth a fait savoir aux Verts que la date de son départ du Conseil communal lui appartenait et qu'il y resterait encore «une année ou deux», et ce avec le soutien des autres membres de l'exécutif.
Il s'agissait notamment, pour lui, de mener à terme des dossiers qui lui tenaient à cur. Les Verts ont alors proposé que Claude-Alain Roth quitte malgré tout l'exécutif, mais qu'il conduise ces dossiers comme «mandats externes». Mais là, c'est le Conseil communal qui a dit non, notamment au nom d'impératifs financiers.
Hier soir, Claude-Alain Roth a souligné qu'il ne se considérait pas comme «un bouche-trou», ni comme un conseiller communal au rabais. «Le siège des Verts au Conseil communal n'est pas contesté», a-t-il souligné, «mais il leur fallait le prendre en mai 2008, au moment de l'élection de l'exécutif».
Les Verts vont donc se sentir «lésés» une année encore. A moins que - comme l'a demandé leur porte-parole - le Conseil communal ne propose d'ici là «une solution acceptable par tous». /jmp