Malgré les quelques averses venues arroser le centre du village, la fréquentation de la manifestation fut bonne. «Même si tout le monde préfère le soleil, ceux qui apprécient la fête du vin y viennent de toute manière. Que ce soit en t-shirt ou sous un parapluie», commentait le président, tout en évaluant à 12.000 litres la quantité de liquide vendue, toutes boissons confondues. «Nous ne cherchons pas à faire de bénéfice, mais juste à tourner, tenait à préciser Jean-Michel Pellaton. Si bénéfice il y a, nous le redistribuons aux sociétés locales. La plupart d'entre elles, du reste, vivent grâce à la fête du vin. Une manifestation durant laquelle elles s'impliquent donc à fond.» Et sur la pérennité de laquelle veille le président. «Nous misons toujours sur l'ouverture du vendredi soir. Quand les gens s'amusent bien, ils reviennent volontiers le lendemain.» Ainsi, vendredi, les organisateurs avaient fait venir le sosie marseillais de Claude François, Bastien Rémy, et ses Claudettes, le chanteur poète Vincent Vallat et le groupe de pop metal November-7. Il y en eut donc pour tous les goûts et l'ambiance fut chaude. Du moins sous la tente officielle, tenue par les sociétés locales de Cornaux, où les fêtards dansaient sur les tables aux rythmes de Cloclo.
Si quelques inévitables bagarres de fin de nuit et autres déprédations mineures sont à déplorer, «rien de bien grave», selon Jean-Michel Pellaton, n'est venu entacher cette 32e édition de la Fête du vin nouveau. Le président se dit donc prêt à lancer la prochaine qui sera, pour lui, la dernière. «J'ai toujours dit que je passerais cinq ans à la tête du comité, pas une année de plus. Il faut du sang neuf, de nouvelles idées pour que cette belle fête vive encore très longtemps!» / FLV