Concoctée par une «réseauteuse» aguerrie (Caroline Gueissaz est notamment l'initiatrice des First Tuesdays dans le canton), la soirée consistait à offrir aux candidats la possibilité de se présenter et de nouer des contacts avec les membres du club, toutes actives professionnellement. Qui, en se basant sur leur propre expérience, ont tenté de les aider à trouver en eux les solutions «pour se sentir plus forts face à la difficulté de trouver un premier job, un problème très contemporain».
Pour maximiser les échanges, les candidats étaient conviés à changer de table au cours du repas. «Nous avions envie de donner une impulsion, d'initier des échanges, et je suis convaincue que cela peut faire une différence...», analyse la présidente.
Importé du continent nord-américain, le «networking» consiste à entretenir et élargir ses contacts. Quand on cherche - une nounou, un job, un chalet à louer - le réseautage peut s'avérer précieux. Encore faut-il savoir comment s'y prendre, «car ce n'est pas évident pour tout le monde, constate Caroline Gueissaz, et pas seulement les jeunes».
L'opération a été répercutée par l'Office régional de placement (ORP) auprès de jeunes demandeurs d'emploi, qui étaient libres de s'inscrire ou non. «C'était l'occasion pour les candidats de se présenter, un exercice pas si simple quand on a entre 20 et 25 ans...», commente Thierry Rothen, chef de l'antenne du Littoral. «Certains jeunes diplômés ont de la peine à se vendre. Et d'autres pensent qu'en sortant d'une formation le monde du travail les attend...»
Cette soirée du Lions s'inscrivait dans le cadre de «Donner, est-ce aider? Comment aider? Qui aider?», une thématique développée durant toute l'année par le club féminin. / BRE