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Référendum contre le congé paternité: le PS neuchâtelois dénonce des méthodes trompeuses

Selon le Parti socialiste neuchâtelois, des démarcheurs font signer le référendum contre le congé paternité de deux semaines sur la base d’arguments mensongers, et ce dans plusieurs villes romandes. S’il aboutit, le parti demandera son invalidation au Tribunal fédéral.

06 déc. 2019, 09:06
Selon le Parti socialiste neuchâtelois, les récolteurs disent faire signer "pour" ou "à propos" du congé paternité. (Illustration)

Le Parti socialiste neuchâtelois (PSN) a déposé une dénonciation au parquet général de Neuchâtel au sujet des méthodes trompeuses utilisées pour récolter des signatures contre le congé paternité. Le parti se prépare à demander l’invalidation du référendum au TF.

«Des témoignages concordants attestent que des personnes ont récolté des signatures pour le référendum contre le congé paternité avec des arguments mensongers. Ces faits ont notamment eu lieu dans les gares de Neuchâtel, Lausanne et Fribourg ainsi qu’à la Place Saint-Laurent à Lausanne», a indiqué vendredi le PSN dans un communiqué.

Ces faits ont notamment eu lieu dans les gares de Neuchâtel, Lausanne et Fribourg.
Communiqué du Parti socialiste neuchâtelois

Les récolteurs annoncent faire signer «pour» le congé paternité ou «à propos» de celui-ci. Les feuilles de signatures sont parfois pliées de manière à ce que le signataire ne sache pas vraiment ce qu’il signe. «Les récolteurs disent avoir été trompés par leur employeur et ne pas savoir qu’ils récoltent contre le congé paternité», peut-on lire dans le communiqué.

Des faits similaires avaient été dénoncés, notamment par le conseiller national (PS/VS) Mathias Reynard suite aux récoltes de signatures contre la norme pénale anti-homophobie. «Cette répétition d’atteintes à la démocratie» a convaincu le PSN d’agir.

Le Parti socialiste souhaite que le Ministère public étudie la question sous l’angle de la fraude électorale et de la concurrence déloyale. «Il semblerait en effet que cette vaste arnaque soit le fait d’une entreprise mandatée par les référendaires», a précisé le PSN. Si le référendum devait aboutir, le parti demandera au Tribunal fédéral (TF) son invalidation.

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