Jeudi, placée devant la même situation (23.000 clients comptabilisés), la Coop a pris la décision d'intervenir sur la voie publique, avec un dispositif ad hoc: des cônes posés à l'intérieur du giratoire et un réglage de la circulation par les agents de sécurité qui travaillent pour elle.
«Nous avons testé une solution de «crise», telle qu'il s'en reproduira lors des matches. Ce système fonctionne, juge Philippe Sublet, responsable national des centres commerciaux Coop. Jeudi, nous avons pu vider le parking en une demi-heure». Le dispositif revient en fait à permettre la sortie des véhicules, qui empruntent la voie de droite, tandis que le flot de circulation sortant de la ville est dirigé sur la voie de gauche.
L'ingénieur de la Ville, Antoine Benacloche, n'est pas très chaud: «Les capacités du giratoire permettent de gérer cette situation. Il faut juste laisser les gens faire l'apprentissage» de cette nouvelle configuration. En particulier, estime-t-il, le système du giratoire à double anneau n'est pas compris par beaucoup d'automobilistes.
Il doit permettre le passage des véhicules sortant de la ville, par la voie de gauche et, simultanément, la sortie du parking, par la voie de droite.
Il n'en reste pas moins que la situation se complique avec les véhicules sortant du parking et désireux de se rendre en ville. Ils coupent la circulation est-ouest. Il en va de même pour les véhicules utilisant le giratoire comme voie de rebroussement.
Les chicanes provisoires mises en place visent justement à fluidifier le trafic en évitant ces écueils. Mais ces dispositifs, du même coup, semblent démontrer les limites de la tactique du rond-point. Du moins en cas de très forte affluence.
On verra ce qu'il en est aujourd'hui: l'affluence attendue est telle que la Coop a demandé à pouvoir utiliser l'esplanade comme parking d'appoint. / LBY