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Agression au couteau à Noiraigue (NE): l’homme était «psychologiquement perturbé»

Lundi soir, deux policiers ont été agressés par un homme armé de deux couteaux à Noiraigue, dans le Val-de-Travers (NE). Blessé par des tirs, l’agresseur a été transféré à l’hôpital. Une enquête est en cours.

06 nov. 2018, 06:45
/ Màj. le 06 nov. 2018 à 11:31
Les deux policiers attaqués n'ont pas été blessés. (Illustration)

Un jeune homme armé de deux couteaux a agressé deux policiers qui tentaient de l’interpeller à Noiraigue (NE) lundi soir vers 19h15. «Domicilié hors canton et âgé de 24 ans, ce jeune homme psychologiquement perturbé faisait l’objet d’un signalement par la police bernoise», rapporte la police neuchâteloise dans un communiqué.

Les faits se sont déroulés près de la gare du village vallonnier. Après avoir été alertés de la présence de l’individu, les policiers spécialement dépêchés l’ont localisé et cherché à l’interpeller. En s’approchant de lui, les policiers lui ont ordonné de montrer ses mains. Il a alors exhibé deux couteaux, un dans chaque main.

Le ministère public précise que la mission des agents était de venir en aide à cette personne, car elle présentait des risques de s’en prendre à elle-même. C’est l’entourage de sa famille qui s’est inquiétée de la destination du jeune homme après qu’il est reparti d’un centre d’urgence psychiatrique.

A la jambe et à l’abdomen

Le jeune homme s’est soudainement précipité sur l’un des agents qui a engagé son arme de service pour stopper l’agression. La policière agressée a fait feu, touchant l’individu à deux reprises, à la jambe et à l’abdomen pour le neutraliser.

«Les deux gendarmes ont immédiatement porté secours à cette personne. Plusieurs témoins ont assisté à la scène», lit-on dans le communiqué. L’agresseur blessé a ensuite été héliporté par la Rega dans un hôpital romand où il a été opéré suite à ses blessures. Son pronostic vital ne semble plus engagé. «Son état évolue favorablement», a pu rassurer le procureur de permanence Nicolas Aubert.

Agents expérimentés

«Les policiers n’ont pas été blessés et sont des agents expérimentés», précise le communiqué. Nicolas Aubert a ouvert une procédure pénale et a entendu les gendarmes impliqués ainsi que deux témoins déjà. L’instruction en cours doit déterminer si les agents ont fait un usage légitime ou non d’une arme.

Une cellule de soutien interne a été mise en place pour suivre les deux agents «passablement choqués, même s’ils ont fait preuve de clairvoyance», précise le procureur. Nicolas Aubert souligne qu’il est extrêmement rare qu’un policier tire sur une personne ou même qu’il soit appelé à dégainer son arme.

Un appel à témoin a été lancé afin de déterminer les circonstances exactes des faits en attendant de pouvoir entendre la personne hospitalisée.

 

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