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Neuchâtel: ils remboursent 2500 francs pour un pot cassé

Samedi, dans la nuit, deux personnes avinées avaient cassé un pot chinois d’une valeur de 2500 francs à Neuchâtel. Mardi, elles ont remboursé la somme au propriétaire.

11 avr. 2018, 21:12
/ Màj. le 12 avr. 2018 à 06:30
Le pot chinois en morceaux dimanche.

Trouver 2500 francs dans sa boîte aux lettres, ça surprend. Pourtant, c’est ce qui est arrivé à Laurent Paillard, mardi peu avant midi, après sa mésaventure du week-end.

>> A lire aussi:  Décoration d'un magasin neuchâtelois détruite

Dimanche matin, le propriétaire de Studio L, à Neuchâtel, retrouvait la décoration extérieure de sa boutique en morceaux. La nuit précédente, deux jeunes avinés avaient renversé un bac en pierre et brisé un pot de fleur chinois ancien d’une valeur de 2500 francs, situés devant l’enseigne à la rue Saint-Maurice.

Attristé, Laurent Paillard avait alors lancé un coup de gueule sur Facebook, menaçant de porter plainte si on ne lui adressait pas des excuses et s’il n’était pas remboursé d’ici à mercredi. Les coupables ont rapidement réagi après avoir pris connaissance de cette publication.

Mardi, peu avant midi, ils téléphonaient au magasin pour enjoindre le propriétaire à relever sa boîte aux lettres. Et là, surprise: une enveloppe contenait la somme correspondant aux dégâts et une lettre d’excuse. Nos confrères de Canal Alpha ont été témoins de ce curieux épilogue.

«Je suis soulagé que cela se soit réglé de cette manière-là. L’argent n’est pas le plus important. L’essentiel, c’est que certaines personnes prennent conscience de la peine qu’on peut donner pour décorer les rues de la ville», soutient Laurent Paillard. Comme promis dans sa publication Facebook, il ne portera pas plainte.

«L’un d’entre eux m’a dit qu’il était déjà passé lundi pour s’excuser en personne, mais nous étions fermés. Je trouve qu’il faut être sacrément courageux pour assumer ses actes ainsi», explique-t-il encore avant de préciser qu’après un court échange téléphonique, les vandales d’un soir semblent avoir compris la leçon.

Est-ce les remords ou la présence de la vidéosurveillance qui ont finalement poussé les jeunes à se dénoncer? Impossible de le dire, mais apparemment ce ne sont pas eux qui ont renversé les palmiers à la rue du Neubourg.

«C’est énorme!»

Dans cette histoire, plus que l’égarement nocturne des deux jeunes, Laurent Paillard retient la viralité qu’a prise son message posté sur Facebook. Hier soir, il atteignait plus de 200 réactions, près de 150 partages et 70 commentaires. «L’histoire est devenue monstrueuse, alors que ce n’est qu’un petit fait divers. J’ai trouvé que les commentaires étaient très durs», estime cet amoureux de la Chine.
Enfin, cette mésaventure était peut-être le signe «qu’il était temps de changer la déco», s’amuse un internaute en commentaire.

 

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