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Pas de feu d'artifice financier aux buvettes

A l'occasion de la Fête nationale, il est de coutume que les autorités communales offrent un petit quelque chose à boire et à manger à leurs concitoyens. Une sorte d'échauffement avant que cantines et buvettes, cette fois-ci payantes, prennent le relais. Tour d'horizon des pratiques locales et prise de température de l'engouement citoyen. Les recettes des buvettes ne couvrent même pas le quart des dépenses! Que le citoyen se rassure donc. Pas question pour les autorités communales vaudruziennes de percevoir un impôt dissimulé pour les gosiers en pente à l'occasion de la Fête nationale.

29 juil. 2007, 12:00

D'ailleurs, le poste «Fête nationale et manifestations diverses» des comptes communaux constitue toujours bien une charge et non un revenu pour les collectivités. Une dépense qui oscille entre 1000 et 3000 francs selon les communes.

Par ailleurs, lorsqu'une recette ne sert pas à couvrir le coût d'une partie des lampions, feux d'artifices et autres réjouissances offertes à la population, elle revient à une ou plusieurs sociétés locales. Ces denières, à l'image de la société de tir de Savagnier, s'occupent de mettre en place puis de ranger la place de fête. Le tout avant de se répartir l'argent. Généralement en fonction du nombre de membres qui ont pris part aux activités.

Pas de quoi attiser de grandes ambitions financières. Cependant, il serait un brin cavalier de lier ces considérations pécuniaires aux difficultés d'organisation rencontrées par les autorités communales. Période de vacances oblige, il est en effet devenu difficile de dégoter le moindre péquin prêt à retrousser ses manches en ce jour de célébration nationale.

Une situation qui explique, pour partie, les nombreux rapprochements entre communes observables à l'heure de chanter le cantique suisse. Valangin et Boudevilliers, Engollon et Fenin-Vilars-Saules par exemple.

A l'image de la chose publique, le 1er Août ne semble plus trop affoler la masse citoyenne. Reste donc aux politiques à scruter nos montagnes. Juste histoire d'y guetter le fameux rayon de soleil annonciateur d'un brillant réveil. /YHU

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