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La droite garde la main malgré la percée verte

Libéraux et radicaux du Val-de-Ruz ont confirmé leur main mise sur les affaires communales du district. Percée des Verts. Rare sont les communes vaudruziennes où la droite ne possède pas une main mise pleine et entière sur les législatifs. Une assertion confirmée par les élections d'hier où les deux partis, clairement unis ou simplement apparentés, ont dominé les débats.

28 avr. 2008, 12:00

Sur seize communes, parmi lesquelles quatre ont connu des élections tacites, les libéraux et les radicaux détiennent ainsi toujours la majorité absolue dans neuf d'entre elles contre une seule, Fontaines, qui a basculé à gauche. Quatre des six restantes ne comptent, par ailleurs qu'une seule et unique liste: celle de l'Entente communale. Les deux dernières communes, Villiers et Les Hauts-Geneveys, comptent, pour leur part, une représentation équilibrée des différentes forces politiques.

Désormais présents dans trois communes, les Verts réalisent «la bonne affaire» de ce scrutin. Ils renforcent ainsi leur position du côté de Villiers avec désormais quatre élus. En l'absence de candidats socialistes, ils deviennent, par la même, la seule formation de gauche de la commune. La gauche perdant, au passage, tout de même un siège au profit de l'ULR. A Fontaines, où ils font leur entrée, les deux élues vertes font basculer la majorité à gauche alors qu'à Savagnier le parti s'empare de trois sièges.

Côté socialistes, les bons résultats de Cernier (+3 sièges), et Fontaines (+3) notamment, ne peuvent faire oublier l'absence de candidats socialistes à Valangin, aux Geneveys-sur-Coffrane ou encore Villiers et Boudevilliers. La performance globale reste toutefois positive si l'on examine uniquement les communes où le PS a pu présenter des candidats. La formation à la rose limitant les dégâts lorsqu'elle ne progresse pas.

A souligner que les élections d'hier ont vu le nombre de sièges à pourvoir dans plusieurs législatifs croître. Une évolution liée à la croissance démographique que connaît depuis quelque temps le Val-de-Ruz. Ces petites adaptations ont eu pour conséquence de gonfler certaines progressions alors que les proportions de voix récoltées restaient sensiblement les mêmes qu'en 2004. A contrario, ces adaptations ont aussi permis d'atténuer certaines déconvenues. / YHU

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