Le chauffage devrait prendre place au rez-de-chaussée, son emplacement actuel sous les toits n'étant pas judicieux. Deux chaudières à gaz à condensation avec un rendement de 10% supérieur aux actuelles devraient être installées.
La pompe à chaleur devrait permettre de réduire très sensiblement l'utilisation du gaz. Les économies d'énergie attendues représentent une diminution de 22% par rapport à la situation actuelle, correspondant à une réduction d'émission de CO2 de 150 tonnes par an. La consommation d'électricité devrait, elle, baisser de 13 pour cent. Les économies de combustibles devraient permettre d'amortir l'investissement de 255.000 pour la pompe à chaleur en moins de dix ans.
La Ville entreprend d'ores et déjà d'importants efforts pour diminuer la consommation d'énergie et la charge sur l'environnement des piscines. Ils portent leurs fruits et bénéficient d'un soutien européen (lire l'encadré).
Divers travaux d'assainissement énergétique ont déjà permis de réduire les besoins thermiques des piscines de 26% pour la période 2001-2005 par rapport à 1991-2000. Cela correspond à une réduction de l'émission dans l'atmosphère de 240 tonnes de CO2 annuellement. Les efforts de la Ville pour réduire et optimiser la consommation d'énergie des piscines vont se poursuivre. Ainsi, dans les années à venir, la ventilation devrait être à son tour remplacée par une plus performante et des panneaux solaires thermiques installés.
Les 189.000 visiteurs annuels qui batifolent dans les bassins du Nid-du-Crô depuis 1990 continueront à bénéficier de bassins chauffés, tout en consommant moins d'énergie à l'avenir. / BWE