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Redessiner le bénévolat

En lançant un concours de projets, l'Association neuchâteloise des services bénévoles espère motiver des groupes de jeunes à ses activités. D'année en année, les besoins augmentent A30 ans, plutôt que de regarder dans le rétroviseur, on peut aussi se projeter vers l'avenir. C'est exactement l'option prise par l'Association neuchâteloise de services bénévoles (ANSB). Pour son trentième anniversaire, elle a choisi de lancer un concours de projets visant à dessiner les contours du bénévolat de demain. Il a été présenté hier à Coffrane, à l'occasion d'un brunch réunissant plusieurs dizaines de bénévoles de tout le canton.

04 déc. 2006, 12:00

Jeunes ou moins jeunes, membres ou non de l'ANSB, les groupes intéressés ont jusqu'à fin mars pour développer leurs projets, qui devraient - s'ils sont retenus par le jury - développer de nouvelles facettes des activités bénévoles. En priorité dans quatre domaines: le maintien à domicile, les rencontres intergénérationnelles, l'accompagnement social, socioculturel ou multiculturel, et l'environnement, naturel ou construit. «On peut aussi imaginer des projets qui se combinent», observe Eddy Blandenier, responsable du service. Par exemple, un groupe englobant plusieurs générations et s'activant pour la protection d'un site naturel.

Exemple vaudois

Les gens de l'ANSB verraient d'un très bon oeil l'engagement de groupes de jeunes. Grosso modo, la tranche des 15-28 ans, actifs dans des associations de jeunesse, groupes de scouts et autres. Les plus assidus des bénévoles neuchâtelois se recrutent en effet plutôt chez les plus âgés, en particulier chez les retraités de fraîche date.

Quels espoirs placent-ils dans ce concours? «Nous espérons pouvoir récompenser quatre projets, réalisables dans le courant de l'année 2007, répond Eddy Blandenier. La formule marche depuis deux ans dans le canton de Vaud. De notre côté, nous verrons fin mars si la pêche a été bonne.»

Une certitude, les besoins en bénévolat vont croissant en ces temps de précarisation et de baisses de subsides publics. «Entre 2004 et 2005, le temps offert en activités bénévoles a augmenté de 20%. Tous les ans, depuis 2002, les demandes en transports enregistrent une hausse de 10 pour cent.» Pour lui, le bénévolat est une «réponse alternative à la problématique sociale. Mais aussi le signe que des personnes se mobilisent pour d'autres.»

D'ailleurs, sans le dire explicitement, le projet cantonal Nomad - restructuration de l'aide et de soins à domicile - est un appel aux familles et aux bénévoles. / SDX

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