Cinq prix ont été remis hier à la Maison de commune de Peseux par les exécutifs de Corcelles-Cormondrèche et Peseux. Ils récompensaient les lauréats du concours mis sur pied pour trouver un nom et des armoiries à la future mairie de La Côte.
Elle verra le jour cette année encore si la population accepte la fusion. «Il ne faut surtout pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué», a averti le conseiller communal subiéreux Patrice Neuenschwander avant de saluer les armoiries de Roland Rossetti, plébiscitées par les deux exécutifs: «Sa version respecte les règles de l'héraldique (réd: science des blasons) avec les ceps de vigne de Corcelles-Cormondrèche alliés au puits de Peseux sur fond jaune et bleu.»
Le lauréat a reçu douze bouteilles de vin et deux cartes journalières CFF. Son projet d'armoiries deviendra peut-être l'emblème de La Côte. Trois projets de la commission de fusion sont en course. Les deux législatifs voteront le 5 septembre sur la convention de fusion et le choix des armoiries.
René Sugnaux, de Peseux, a reçu le prix de l'originalité pour son blason avec une goutte d'eau à la place du puits subiéreux.
Les élèves de 5e année de Pierre-Alain Porret, du collège des Guches, ont reçu 600 francs pour leur travail sur les emblèmes de la future commune.
La Côte a échappé à des noms tels CCP(!), Cordèche, Corpédrèche ou les Coteaux et de jolis blasons avec les fusils d'origine. «Par gain de paix, il vaut mieux des grappes de raisin et un puits, plutôt qu'un fusil. On ne devra plus se défendre contre son voisin si on fusionne!», a rigolé Patrice Neuenschwander.
François Lauper, de Corcelles, et Jean-Pierre Wildhaber, de Peseux, ont été tirés au sort parmi les citoyens à avoir proposé le nom La Côte et ont aussi été récompensés hier. /bwe