Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le VIH reste un fléau à prévenir et à combattre

En Suisse et en Occident, le sida est passé du statut de "monstre" à celui de maladie chronique dont on ne meurt plus. L'efficacité des nouvelles thérapies estompe faussement la gravité réelle de la maladie. Le Groupe sida Neuchâtel, lui, poursuit son travail de prévention. Avec un message clair: se protéger et faire un test de dépistage au moindre doute.

30 nov. 2017, 14:52 / Màj. le 30 nov. 2017 à 15:22
 Ann Evard et Claude Bonjour dans les locaux du Groupe Sida Neuchâtel, à Peseux.

La tornade médiatique de la fin des années 80 a faibli, jusqu’à devenir une petite brise n’agitant plus que de rares drapeaux. Les affiches ont disparu des murs, les émissions de télévision ont trouvé d’autres causes à soutenir, le sida ne fait plus la Une des journaux.

Les progrès de la recherche médicale, en même temps qu’ils sauvaient des vies, ont fini par banaliser le «monstre» en le ravalant progressivement au rang de maladie chronique. Aujourd’hui, c’est comme si le sida ne faisait plus peur.

Or, même si les traitements modernes permettent aux personnes infectées de mieux vivre leur séropositivité au quotidien, le VIH reste un fléau qu’il faut prévenir et combattre. «Le travail de prévention sur le terrain n’a jamais cessé, c’est l’intérêt médiatique qui a disparu», insistent Ann Evard et Claude Bonjour, du Groupe sida Neuchâtel (GSN).

Les deux femmes relèvent leurs «interventions régulières» dans les écoles du...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias