L'UDC se prend en revanche un râteau, à Colombier, en perdant ses quatre sièges. Elle disparaît du Conseil général après une législature seulement. Elle n'a en effet pas obtenu le quorum de 10% d'électeurs nécessaires. Le conseiller général UDC sortant colombin Jean-Paul Mentha ne semble pas étonné de la défaite de sa section. «Le peuple n'a pas encore compris qu'il a tort de favoriser la gauche et qu'il court à sa ruine. C'est comme les grands prophètes, ils n'arrivent pas à percer la première fois. Cela m'aurait d'ailleurs étonné que le peuple veuille sortir de ce marasme économique. Jusqu'à présent, il n'a pas appris à vivre.»
Les socialistes colombins, avec 17 sièges, et les radicaux, avec 13 sièges, se partagent à part égale les dépouilles agrariennes, tandis que les libéraux conservent leurs 11 conseillers généraux.
A Corcelles-Cormondrèche, l'UDC glane en revanche un siège de plus, tandis que les Verts font également leur apparition au Conseil général en s'offrant un quarté gagnant. Les socialistes gagnent trois places au détriment du Ralliement, qui en perd autant.
Dans les autres grandes communes du district, les changements sont moins notables. A Boudry, par exemple, le Parti socialiste perd un siège au profit du Parti libéral-PPN, alors que les radicaux et le Chevron se maintiennent. Le conseiller communal socialiste Raoul Lembwadio sort en tête de liste, comme son homologue radical Jean-Pierre Kreis.
A Peseux, le Conseil général n'a pas connu de changements surprenants (voir ci-dessous pour le Conseil communal). Le Parti libéral-PPN gagne une place au détriment de la gauche. Cortaillod échange également un siège entre les libéraux et les radicaux, en faveur des premiers.
Dans toutes les communes du district, le Parti radical stagne, voire perd un siège. /CBX