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Coup de sang d'un passager des TN

La mauvaise humeur d'un voyageur a, hier vers 16h30, quelque peu perturbé le trafic de la ligne 1 des Transports publics du littoral neuchâtelois (TN) et a entraîné une intervention de police remarquée en plein centre de Peseux.

08 nov. 2007, 12:00

«C'est un problème mineur, qu'il ne faut pas assimiler à une agression», tempère le chef d'exploitation des TN Jimmy Erard. «Mais il est vrai qu'un de nos clients, à la place Pury, a tenu à acheter son billet à l'intérieur du bus en partance pour Cormondrèche, alors qu'il avait largement le temps de le prendre à l'automate. Notre chauffeur a appliqué fort justement les directives et il lui a donc demandé un supplément de quarante centimes, ce que l'homme a peu apprécié. Il a quand même acheté son billet dans le bus, avec le supplément, mais il a manifesté sa contrariété jusqu'à Peseux-Temple. Là, il a voulu descendre, mais il a auparavant bousculé un invalide et a pris notre chauffeur à partie.»

Jimmy Erard assure toutefois que le voyageur, un homme d'âge mûr quelque peu corpulent, n'a pas dépassé le stade de l'apostrophe verbale. Contrairement à ce qu'a notamment cru un passager monté après coup à Peseux-Temple, le chauffeur n'a donc pas été giflé.

L'attitude de l'irascible client a toutefois conduit l'employé TN à appeler sa centrale, où l'on a illico pris contact avec la police cantonale. Laquelle, avec une rapidité qualifiée d'«exemplaire» par Jimmy Erard, a envoyé deux patrouilles sur les lieux.

Elles n'ont pas pu mettre la main sur le voyageur fâché, «mais nous avons un signalement», a indiqué hier soir le capitaine Ivan Keller, officier de service de la police cantonale. Qui a précisé que l'alcool n'était «peut-être pas étranger à cette altercation».

Jimmy Erard s'est rendu sur place pour débriefer le chauffeur du bus, dont les passagers ont été transférés dans le bus suivant. Le véhicule lui-même a été sorti du trafic et n'a pas pu être remplacé, si bien que pendant un certain temps la desserte de la ligne 1 s'est faite avec un «trou». Qui a entraîné une attente supplémentaire - douze minutes au maximum au lieu de six - pour certains passagers.

«Mais le système Mistic a permis d'informer notre clientèle», relève Jimmy Erard. Il assure par ailleurs que le personnel des TN concerné par cet incident a réagi exactement comme il le devait en pareil cas. /jmp

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