Ou plutôt de la présentation puisque des discours ont précédé la projection tant attendue de ce court métrage «étonnant par sa qualité et détonant par son scénario», comme l'a relevé Bernard Marchand, président de la Jeunesse de la Côte.
L'histoire du terrible requin venu bouleverser la vie tranquille des habitants de la petite bourgade de Neuchâtel est, il est vrai, fort bien ficelée. Les clins d'?il sont légions mais bien sentis, l'humour toujours de la partie. Hier, du reste, le public a été séduit. Et pas seulement les parents ou amis des jeunes qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce court métrage ayant nécessité deux ans de travail. «Outre Monsieur Studer, nous ne connaissons aucun participant», racontaient deux spectatrices d'âge mûr. «Nous sommes venues par curiosité et nous ne sommes pas déçues. C'est magnifique de voir ce que des jeunes sont capables de réaliser.»
Jean Studer, justement, était, hier, l'unique «guest star» ayant joué dans le film à assister à sa projection. «Darius Rochebin s'est excusé, il avait un dîner de famille dans le sud de la France et les joueurs de Xamax s'entraînaient à Veysonnaz», a indiqué Hervé Broillet. L'animateur de la Jeunesse de la Côte se réjouissait aussi des retombées pédagogiques induites par la réalisation de ce film. «Les ateliers auxquels ont participé les jeunes ont suscité de véritables vocations. Pour nous, c'est vraiment la cerise sur le gâteau!» /FLV