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Tournoi de pétanque avec electro et bière

Le quatrième tournoi de pétanque de la collégiale a rassemblé samedi 40 équipes sur la colline du château de Neuchâtel. Une doublette mixte est repartie avec le pavé et la boule plaquée or. Ala connaissance des organisateurs, ils n'étaient «pas les plus forts sur le papier». Héloïse Mojon et Bertrand Moret, tous deux de Neuchâtel, ont cependant brillé par leur régularité et leur capacité à jouer les bons coups aux bons moments. Ils ont donc remporté, samedi, le quatrième tournoi de pétanque de la collégiale de Neuchâtel.

30 juil. 2007, 12:00

Un tournoi où l'efficacité de l'organisation et le respect des règles se marient avec la bonne humeur et un goût certain pour la fête et le second degré: les pistes avaient les dimensions réglementaires et, s'il le fallait, on mesurait règle en main l'écart entre boules et cochonnet.

Mais les DJ Haskoulinen et Orange Dub ont mixé pendant toute la compétition, avec parfois le concours de Bambeat au synthé et sampler. Chaque équipe a par ailleurs reçu un premier pack de bière contre le paiement de son inscription. Les équipes qualifiées pour les 16e de finale en ont reçu un second... Quant au trophée remis aux vainqueurs suprêmes, il consistait en un pavé de la collégiale surmonté d'une boule de pétanque plaquée or.

Quarante équipes de deux ou trois personnes s'étaient inscrites, toutes à l'avance. Et avec une écrasante dominante jeune.

«En fait, je viens souvent jouer ici», raconte Guillaume, de Neuchâtel. «Je ne suis pas le seul: on se retrouve parfois à quatre heures du matin au sud de la collégiale, où il y a juste assez de lumière pour jouer. Ce samedi, il y a quelques solides pointures, mais beaucoup de gens viennent d'abord pour l'atmosphère de tolérance qui règne ici.»

Tolérance nécessaire: avec 40 doublettes ou triplettes au départ, les terrains se jouxtaient, ce qui n'empêchait pas des joueurs de tirer avec vigueur plutôt que de pointer avec délicatesse. Si bien que certaines boules s'égaraient parfois sur un terrain voisin.

D'ailleurs, les équipes s'arbitraient elles-mêmes. En cas de question dont elles n'avaient pas la réponse, elles faisaient appel à l'un des organisateurs. Ces derniers étaient facilement reconnaissables: leur T-shirt portait l'inscription «Je suis ton père». Ensemble, ils formaient, et forment toujours, le Conseil des pères. «Il se compose d'étudiants du quartier qui viennent jouer ici pour décompresser», a indiqué l'un d'eux, Sam Banatte.

Evidemment, le jour du tournoi est, pour eux, un peu moins relax: pour que l'événement se termine en début de soirée comme prévu, il faut que ça roule. Et puis, tout le monde n'apprécie pas nécessairement la musique électronique en plein air: «La police est venue deux fois parce que des voisins trouvaient que ça faisait trop de bruit», raconte Sam Banatte.

Mais pas de quoi décourager le Conseil des pères: il a annoncé samedi un cinquième tournoi en 2008. /JMP

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