Expulsé de Suisse après une période de prison préventive (de juin 2013 à mars 2014) et condamné en première instance à six ans de peine privative de liberté, ce Kosovar n’est pas revenu à Neuchâtel pour participer, mercredi, à son procès en appel.
«C’est moi qui lui ai recommandé de ne pas revenir en Suisse», a indiqué Me Nicolas Blanc, lorsque la présidente de la Cour pénale du Tribunal cantonal a constaté l’absence de l’appelant. C’est que, lorsqu’il est revenu en Suisse, l’an dernier, pour son procès devant le Tribunal criminel, le prévenu a immédiatement été incarcéré en dépit du sauf-conduit qui lui avait été expressément délivré. Son avocat a dû remonter jusqu’au Tribunal fédéral pour qu’il recouvre la liberté et reparte dans son pays.
L’ancienne épouse de ce jeune homme (qui n’a pas encore 25 ans) n’a pas regretté cette absence. Elle qui a enduré toutes sortes de...