Elle l’appelle «mon hôtel de ville». Huissière du bâtiment depuis près de vingt ans, Katia Meia entretient une relation quasi fusionnelle avec l’hôtel de ville de Neuchâtel, «une histoire d’amour». Pour lui rendre hommage, elle a écrit un petit livre intitulé «L’hôtel de ville et moi». Elle y raconte la restauration du bâtiment, qu’elle a vécue de l’intérieur, ainsi que quelques anecdotes survenues au long de sa carrière. Et ajoute une pointe de fiction, voire de fantastique, en faisant intervenir dans son récit le fantôme de David de Pury.
«Enfin il respire»
«Je le vois tous les jours, ce de Pury», explique Katia Meia. Un buste ainsi qu’une toile le représentant trônent en effet dans le bâtiment. «Ce personnage est toujours jugé par rapport au fait qu’il a fait de la vente d’êtres humains mais c’est grâce à lui qu’on a cet hôtel de ville», avance-t-elle....