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Hostettler, portrait haut en couleur

25 oct. 2010, 06:54

Les oeuvres de Michel Hostettler, offertes vendredi à la collégiale de Neuchâtel et samedi au temple Farel à La Chaux-de-Fonds, ont retracé le portrait musical du compositeur. Présentés par la chorale Faller, le Papillon du Parnasse et ses solistes, ces concerts ont permis d'apprécier le travail remarquable réalisé par ces ensembles dirigés par Pascal Dober.

Les chansons figurent parmi les sommets de la musique vocale. Comme on évoque la couleur des voix bulgares ou corses, on peut parler de la couleur caractéristique des chorales de Romandie où les voix sont tout naturellement posées. Et que dire des textes d'Emile Gardaz, de Marianne Bonzon et d'autres auteurs, autant de petits poèmes venus en droite ligne de Jean-Jacques Rousseau. Seule la Romandie peut vous faire entendre de telles chansons, de telles chorales..

Un Arioso pour cordes, de Hostettler, une oeuvre de jeunesse sans doute, a ouvert la deuxième partie du concert. Les exécutions avec orchestre ont retracé l'évolution du compositeur. Pièce après pièce, on ressent la forte personnalité de Hostettler. «Le Royaume», «Mon âme bénit l'éternel» - soliste Laurence Guillod, soprano -, conduisent «Vers l'aube en silence» pour choeur, solistes et orchestre, interprété en première audition, en présence du compositeur. Michel Hostettler donne à la partition le juste climat sonore et, de plus, le juste climat spirituel et dramatique issu du poème de François Debluë.

Une version aussi belle sur le plan choral que sur le plan instrumental. Bravo au jeune orchestre du Conservatoire de musique populaire de Genève, ainsi qu'au trio de souffleurs, Laure Franssen, flûte, Claire Musard, hautbois, Pierre-André Taillard, clarinette.

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