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Gubaïdulina, "l'ermite volante"

Alice Di Piazza raconte la compositrice russe avant sa venue dans le canton.

15 févr. 2013, 00:01
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Gubaïdulina. Le simple nom de la musicienne russe, considérée comme la plus grande compositrice encore de ce monde, affole les aficionados. Chacune de ses apparitions dans des festivals est saluée comme l'arrivée du Messie. Chacune de ses créations suscite des élans d'admiration recueillie dans les cercles d'initiés.

Cette grande dame de 83 ans, sollicitée aux quatre coins du monde, sera en terre neuchâteloise la semaine prochaine pour une conférence mardi au Club 44, ainsi que pour deux concerts exceptionnels à la Salle de musique mercredi et à la Collégiale jeudi. Elle assistera non seulement aux concerts donnés en son honneur, mais à toutes les répétitions.

A l'origine de cet exploit, un petit bout de femme aux yeux bleu marine, à la longue chevelure tombant en cascade sur son piano: Alice Di Piazza. Soliste de renom formée à la Royal Academy de Londres, volubile, généreuse, la pétulante Napolitaine nous reçoit dans...

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