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Le matériel, ce fidèle allié

S'il est tout seul en forêt, l'orienteur n'est toutefois pas totalement livré à lui-même. Petit tour du matériel à disposition avec les deux Neuchâtelois qui participent aux Mondiaux, Marc Lauenstein et Baptiste Rollier.

19 juil. 2008, 12:00
Les cartes

«Elles comportent des codes de couleurs spécifiques à la course d'orientation (CO), ce ne sont pas des cartes topographiques habituelles», assurent les deux orienteurs. «Pour le sprint, l'échelle et de 1: 5000, pour la moyenne distance et le relais de 1:10 000 et 1:15 000 pour la longue distance.»

La boussole

«Nous l'utilisons en courant, elle doit donc être de bonne qualité. Elle est attachée au pouce afin que le reste de la main soit libre pour tenir la carte que nous plions dans tous les sens en fonction de notre cheminement», convient Marc Lauenstein.

La loupe

«Elle est facultative, mais très importante pour lire les détails en courant. Sans elle, c'est comme si on essaie de lire un journal en marchant», dévoile Baptiste Rollier.

Les chaussures

«Seuls deux ou trois fabricants finlandais les produisent, et ne font que ça. Elles sont spécifiques à la CO. La semelle est très mince car nous n'avons pas besoin, en forêt, de la partie amortissante d'une chaussure de jogging. Nous sommes très près du sol et cela évite les torsions des chevilles - tout le contraire des hauts talons. Les crampons, mous pour les parties rocailleuses, sont incrustés à la semelle. Les pointes, sur l'avant, servent à assurer l'adhérence sur les terrains humides et les bois mous. Sur les parties dures, nous ne les sentons pas car elles s'enfoncent dans la gomme. Elles possèdent aussi des protections dures sur le côté intérieur pour protéger la voûte plantaire, partie la plus fragile», décortiquent les deux Neuchâtelois.

Les lacets

«Nous les attachons avec du «tape» afin que les branches ne les délacent pas. Les réglages du serrage se font lors de l'échauffement car, en course, ce n'est plus possible. Il est toutefois très rare que quelque chose rentre dans la chaussure», continuent les deux hommes.

Les jambes

«Elles ne sont jamais découvertes pour nous protéger des branches», enchaîne Marc Lauenstein. «La longueur des pantalons - trois quarts ou complets - et des chaussettes est une question de confort personnel. Tout comme les guêtres», complète Baptiste Rollier.

La puce

«Nous l'introduisons dans un boîtier situé à chaque poste. Le poste lui transmet notre temps de passage intermédiaire. A l'arrivée nous la déchargeons dans un autre boîtier qui permet aux officiels de vérifier si nous avons passé par tous les postes, et dans le bon ordre», expliquent les compères. Précisons que le temps de course est déclenché par un portillon - comme en ski alpin - et arrêté par une cellule de chronométrage.

La porte-description des postes

«Avant le départ, nous recevons une feuille avec des informations complémentaires. Chaque poste possède son propre numéro, qui n'a rien à voir avec l'ordre dans lequel nous devons y passer. Ce numéro est inscrit sur le descriptif (réd: le premier poste par lequel l'orienteur doit passer peut très bien porter le No 38)», explique Marc Lauenstein. «Parmi un éventail d'une septantaine de descriptifs, il nous indique également l'emplacement exact du poste. Par exemple, s'il est au bord d'une butte, nous savons de quel côté il faut le chercher.» / EPE

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