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Le génocide est dans son ADN

Alina Mnatsakanian crée une oeuvre au nom des Arméniens tués en 1915.

22 avr. 2015, 00:01
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Alina Mnatsakanian parle peu. Elle scrute, interroge d'un regard ami. Activiste d'un monde plus juste, "un peu plus juste" , elle croit à la puissance du langage artistique pour ouvrir des brèches d'humanité, de fraternité.

Et quand la Neuchâteloise évoque son travail, c'est avec des mots longuement apprivoisés, mûris, charriés par la musique de ses métissages: l'Arménie qui coule dans son sang; l'Iran, son pays natal; Paris, la ville de ses études (arménologie et arts plastiques); Los Angeles où sa famille s'est exilée à la Révolution iranienne.

Aux Etats-Unis, elle s'immerge dans la création contemporaine, décroche un master en arts visuels. C'est là aussi qu'elle rencontre son mari, Kalust Zorik, un Arménien d'Istanbul, économiste à Neuchâtel, président des Journées internationales du marketing horloger. D'où l'installation du couple à Cortaillod il y a neuf ans.

Courants d'air vivifiants

Rapidement reconnue sur la scène helvétique, présidente de Visarte Neuchâtel, Alina Mnatsakanian a...

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